C'est une maison cachée au coeur d'un îlot, clin d'oeil à Mallet Stevens, elle en reprend la structure cubique, les volumes follement généreux et donne la part belle à la lumière. Une seule exposition était possible, mais la lumière est partout grâce des jeux subtiles de puits en toiture et de vitrages internes qui se répondent et la répercutent partout. Le plissé des stores sur-mesure joue avec les rayons. Les ouvertures en façade sont des cadrages sur une végétaion luxuriante, oubliant la ville. Il y a de l'Italie ici. Du Japon aussi. Et puis le tout est surtout très singulier. Du terrazzo, du chêne plissé, du frêne, une mosaique qui file sous 7 mètres de plafond de verre et guide le regard faisant rebondir chaque reflet de soleil d'un petit carreau à l'autre. Les lumières en albâtre adoucissent les reflets bleu gris de la cuisine tout inox posée sur un sol béton peint d'un rouge pompéien. Les références ponctuent les espaces et, si on les ignore, la vaste bibliothèque pensée comme comme un meuble de métier XXL vient nous les rappeler.